La quête du saint Graal

Lectrices adorées, laquelle d’entre nous a déjà été entièrement satisfaite de sa tignasse, laquelle était soit trop raide, trop frisée ou trop abimée?

Après m’être renseignée sur la composition des shampoings que j’utilise régulièrement, j’apprends  qu’un des composants, le laureth sulfate ou SLS ou SLES est présent dans quasiment tous les shampoings et aussi dans les gels douche.

Ceci dit, je me doute bien qu’il y a des produits pas toujours bios entrant dans la composition des cosmétiques, donc, n’étant pas encore une ayatollah du bio, j’ai envie de dire, et alors?

Le SLES est un tensioactif. Kesako me direz-vous? Grosso modo, ça permet de mousser et de nettoyer le cheveu (ou le corps). Et ça nettoie tellement bien que c’est utilisé dans la majorité des détergents.

Et là je dis non, je dis stop!!! Déjà que je trouve mes cheveux un peu secs, je ne vais pas les fragiliser encore plus.

Me voilà donc partie à la recherche de shampoings sans sulfates. Et quel périple, même des produits bio en contiennent!!! Le SLES ou Sodium laureth sulfate arrive très souvent en deuxième position juste après l’eau (aqua).

J’ai tout de même trouvé, mais la quête de pureté a un prix et le Graal s’appelle Christophe Robin ou encore Léonor Greyl, et il faut compter en moyenne 30 € pour un shampoing et tout autant pour un après-shampoing.

J’ai donc testé le bain vitalisant B de Léonor Greyl et le démêlant antioxydant aux quatre huiles et myrtille.

 

L’utilisation du shampoing peut en effrayer plus d’une, puisqu’il ne mousse pas, et comme j’avais déjà la main lourde avant, je crois que j’en ai mis un peu beaucoup, de peur que mes cheveux ne soient pas lavés correctement. Ensuite, j’ai rincé abondamment et sensation bizarre : les cheveux semblaient encore plus secs. J’ai ensuite appliqué une noisette de démêlant, qui a l’avantage de ne pas nécessiter de temps de pause. Et me voilà repartie pour un e-rinçage (ça me rappelle un sketch d’Elie Kakou tout ça!!).

Résultat immédiat : mes cheveux étaient d’une douceur incroyable et surtout d’un brillance étincelante (non, non je n’en rajoute pas!!!).

J’ai également testé l’huile à la lavande de Christophe Robin, que l’on enduit sur la chevelure avant le lavage, l’idéal étant de faire poser une nuit. Ma patience ayant des limites et ne souhaitant pas en plus changer toutes mes taies d’oreiller, je l’ai laissé poser une heure et ai ensuite procédé au lavage avec le shampoing Léonor Greyl. Résultat identique, cheveux tous beaux et avec même l’impression que l’huile avait une action plus profonde que le démêlant. J’ai trouvé mes cheveux plus nourris. Le coût de la merveille est tout de même de 32€.

Tout cela est super, me direz-vous, mais tout le monde ne souhaite pas casser son PEL pour avoir de jolis cheveux. Et là j’ai donc trouvé une alternative, le shampoing  Bioderma Node, qui coûte moins de 8 € pour 400 ml.

Ou bien, si vous craquez vraiment pour LA marque de luxe au packaging raffiné et simple, attendez les promos de Marionnaud ou Sephora à 20 ou 25%.

Pour être sûre de votre coup, choisissez un shampoing adapté aux lissages brésiliens, ils sont tous sans sulfates.

Voilà pour la rubrique santé et beauté des cheveux.

Et vous qu’utilisez vous?

XOXO